António Guterres’ first meeting as Secretary-General, within an hour of entering the UN building, was with the staff unions. At the meeting, staff raised the following issues:
- simplify mobility to more quickly recruit and deploy staff and make it more staff-friendly;
- make performance management work;
- better protect whistleblowers;
- protect staff in the Global Service Delivery Model;
- work towards gender parity and geographic diversity;
- hold senior managers properly accountable;
- get a better deal for temporary staff and consultants;
- address cuts to P, FS, GS and National Professional Officers (NO) compensation;
- improve staff safety;
- allow GS, FS and NO staff to apply for P posts;
- protect the Pension Fund; and
- reset staff-managment relations.
A number of these proposals are contained in this advance policy document, which was prepared by staff unions in response to Guterres’ call for a more simplified, decentralized and flexible Organization with a more motivated staff, better whistleblower protection, as well as gender parity and geographical diversity.
Guterres committed himself to trying to find solutions to the issues raised during the meeting and to improving staff-management relations. He said he would always be available to meet.
He pledged to find common ground on issues for which staff and management might traditionally be on opposing sides, such as contract stability and performance management.
He also committed himself to do whatever could be done to help staff in the most remote and dangerous locations.
Finally he noted that the UN would have to prove that it was able to reform itself and be more effective.
As staff unions we believe that actions and impact are what count and we will be monitoring this very closely. Nevertheless, this first meeting was positive and in contrast with the past. We look forward to working closely with Mr. Guterres to promote your interests in these difficult times.
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António Guterres a tenu sa première réunion en tant que Secrétaire général une heure après son arrivée dans le bâtiment des Nations Unies à New York avec les syndicats du personnel. Lors de cette réunion, les représentants du personnel ont soulevé les questions suivantes :
- simplifier les procédures relatives à la mobilité afin de pouvoir recruter et déployer du personnel plus rapidement tout en rendant la mobilité plus accessible aux fonctionnaires ;
- améliorer le système de gestion de la performance ;
- fournir une meilleure protection pour les dénonciateurs d’abus ;
- protéger le personnel dans le cadre du modèle global de prestation de services ;
- garantir une meilleure parité entre les hommes et les femmes et une meilleure diversité géographique;
- rendre les hauts fonctionnaires responsables de leur conduite ;
- obtenir de meilleurs arrangements pour les fonctionnaires ayant un contrat temporaire et pour les consultants;
- gérer les réductions de rémunération pour les fonctionnaires des catégories P, FS, GS et les administrateurs nationaux (NPO) ;
- améliorer la sécurité du personnel ;
- permettre aux fonctionnaires des catégories GS, FS et NPO de se présenter aux postes de la catégorie professionnelle ;
- protéger la Caisse des pensions ; et
- rétablir les relations entre l’Administration et le personnel.
Plusieurs de ces propositions sont contenues dans la version préliminaire de ce document qui a été élaboré par les syndicats en réponse à l’appel lancé par António Guterres pour parvenir à davantage de simplification, de décentralisation et de flexibilité au sein de l’Organisation.
Le Secrétaire général s’est engagé à trouver des solutions aux questions soulevées et à améliorer les relations entre l’Administration et le personnel. Il a dit qu’il serait toujours disponible à rencontrer les représentants du personnel en cas de besoin.
Il a par ailleurs promis de chercher un terrain d’entente concernant les questions où les avis du personnel et de l’Administration s’opposent, tel que la stabilité contractuelle et la gestion de la performance.
Il s’est aussi engagé à faire de son mieux afin d’aider les fonctionnaires qui se trouvent dans des zones éloignées et dangereuses.
António Guterres a conclu en disant que l’ONU doit prouver qu’elle a été capable de se réformer et qu’elle est devenue plus efficace.
En tant que syndicats, nous sommes convaincus que les actions et leur impact restent ce qui compte le plus et nous allons suivre cela de près. Cela dit, la première réunion avec le Secrétaire général fut positive contrairement à ce qui était le cas par le passé. Nous avons hâte de pouvoir travailler avec lui afin de promouvoir vos intérêts dans ces moments extrêmement difficiles.