2020 is shaping up to be crucial for UN employees in Geneva as we enter a critical phase in our battle for equal pay.
The last few months of 2019 were incredibly busy as we campaigned hard to get the UN to take a common stance with other specialised agencies and reverse the decision to implement a 5.2% pay cut. As you know, the ILOAT have ruled the UN’s move to be illegal, yet management have refused to accept this decision and, as of today, we await the findings of the UN Dispute Tribunal.
To ensure UN management understood the damaging impact of the illegal pay cut we organised a staff survey in November and December. Thank you to over a thousand Geneva based people who took part, and the results paint a stark and extremely worrying picture for this organisation:
- 95% believe it is unfair that they are paid less for the same value work than others in Geneva-based Common System international organizations.
- Nearly three-quarters of staff say the 5.2% pay cut has had ‘a great deal’ of impact on them.
- 80% say the pay cut has affected their morale at work.
- 95% want UN management to recognize the ILOAT judgement and reverse the pay cut.
- 50% of people say they are considering new employment outside of the UN.
Staff also gave their personal views on the situation, for example:
- “The message of the pay cut is that UN management can do anything arbitrary to you.”
- “I have not seen an issue more divisive and more adversely affecting staff morale and productivity in over 30 years of UN service”
- “I feel the UN does not care for its staff. I feel demotivated”
We ensured this discontent and anger was communicated directly to the Secretary General by securing a Town Hall meeting with him in December. It was a highly important moment as he was left in no doubt about everyone’s feelings on the issue and what we want from him and the UN.
In the coming weeks we will continue keeping the pressure on. Do you think you could help? We’re looking for a few people to assist with organising some campaign events. If you think you can volunteer just email us at unogstaffcouncil@un.org. It would really help our fight. Our campaign is making progress and we will not let up until we get equal pay for UNOG staff.
L’année 2020 s’annonce cruciale pour les fonctionnaires de l’ONUG alors que nous entrons dans une phase critique de notre lutte pour garantir l’égalité salariale.
Les derniers mois de 2019 ont été incroyablement chargés, car nous avons mené une campagne acharnée pour que l’ONU aligne sa position avec celle des autres institutions spécialisées et revienne sur la décision de réduire de 5,2 % les salaires. Comme vous le savez, le TAOIT a déclaré illégale la décision de l’ONU, mais notre administration refuse d’accepter cette décision et nous sommes toujours dans l’attente du jugement du Tribunal du contentieux des Nations Unies.
Afin de garantir que notre administration comprend l’impact négatif de la réduction illégale des salaires, nous avons mené un sondage auprès de vous en novembre et décembre. Nous aimerions remercier ceux qui y ont pris part (environ 1000 personnes). Les résultats du sondage dressent un tableau sombre et extrêmement inquiétant pour notre Organisation. En effet,
- 95 % estiment qu’il est injuste, pour un travail de valeur égale, d’être moins bien payés que d’autres fonctionnaires dans les organisations internationales du système commun basées à Genève.
- Près des trois quarts des participants estiment que la baisse de salaire de 5,2 % a eu ” beaucoup ” d’impact sur eux.
- 80 % disent que la baisse de salaire a affecté leur moral au travail.
- 95% veulent que l’administration de l’ONU reconnaisse le jugement du TAOIT et annule la réduction de salaire.
- 50 % disent qu’ils envisagent un nouvel emploi en dehors de l’ONU.
Les participants ont aussi partagé leurs points de vue sur la situation en disant:
- “Le message retenu de la baisse de salaire est que l’administration de l’ONU peut vous faire tout ce qu’elle veut”.
- “Je n’ai pas vu une affaire plus conflictuelle et plus préjudiciable pour le moral et la productivité du personnel depuis plus de 30 ans de service à l’ONU”.
- “J’ai l’impression que l’ONU se soucie peu de ses employés. Je me sens démotivé”.
Nous avons fait en sorte que ce mécontentement et cette colère soient communiqués directement au Secrétaire général en organisant une réunion générale avec lui au mois de décembre. Ce fut un moment très important, car il a compris nos positions et ce que nous attendons de lui et de l’ONU.
Nous allons continuer, dans les semaines à venir, à maintenir la pression. Pensez-vous pouvoir nous aider ? Nous aimerions avoir de l’aide de pour organiser quelques événements dans le cadre de la campagne. Si vous pensez pouvoir vous porter volontaire, envoyez-nous simplement un courriel à unogstaffcouncil@un.org. Cela sera très utile dans le combat que nous menons. Notre campagne est sur le bon chemin et nous la poursuivrons pour garantir l’égalité de salaire pour les fonctionnaires de l’ONUG.