We would like to update you on our actions with regards to the legal appeals against last year’s 5.2 percent pay cut.
For memory you will recall that this cut was decided by the International Civil Service Commission. Despite strong evidence of errors of process and calculation, as well as two strikes, two work stoppages and multiple demonstrations, all organizations applied the cut after coming under extraordinary pressure from a coordinated campaign by certain member states.
Faced with this situation, a staff townhall was held on 12 April 2018 where it was decided that the most effective way to reverse the cut was to challenge it legally and make use of the large amount of evidence we have at hand against the cut. In doing so there was a recognition by all that we would have to arm ourselves with patience given the pace of the legal process.
Key to this process has been to ensure that large numbers of appeals are received from staff. Eight hundred of you submitted appeals and these cases are being heard at the UN Dispute Tribunal (UNDT) with legal representation provided by the Office of Staff Legal Assistance. (A separate top administrative lawyer, paid for by the Staff Council is also representing a certain number of staff in the hope of covering all bases.) Similar numbers submitted appeals in the specialized agencies. Those appeals will eventually go to the ILO Administrative Tribunal (ILOAT), which unlike UNDT, hears appeals by staff of the specialized agencies.
The UNDT already held preliminary hearings in October and we were pleased with the amount of detail that was covered and brought to light. A recording of those hearings is here. If we win at the UNDT, it is likely, given past practice, that the Secretary-General will appeal to the UN Appeals Tribunal (UNAT) (which is what happened last year when the UNDT found that certain cuts to benefits were illegal). Knowing the distinct approaches and jurisprudence of the UNAT and ILOAT, we believe it is important that when the UNAT comes to hearing the case, it should do so with the benefit of having a judgement from the ILOAT at hand.
To this end we have been working closely with the staff unions of the specialized agencies, coordinating actions, and sharing knowledge and legal arguments, in order to do our best to help your chances of ultimate victory.
And as separately mentioned we are also working with globally-renowned statisticians to fix the ICSC methodology that led to the cut.
Once again, this will not be fast. But we will continue to keep you updated.
Nous aimerions vous tenir informés des actions qui ont été menées en relation avec la contestation juridique contre les coupes salariales de 5.2% qui ont été introduites l’année dernière.
Pour rappel, ces coupes avaient été décidées par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI). En dépit de preuves solides d’erreurs de processus et de calcul, ainsi que de deux grèves, de deux arrêts de travail et de multiples manifestations, toutes les organisations ont appliqué la réduction après avoir subi des pressions dans le cadre d’une campagne coordonnée par certains États membres.
Face à cette situation, une Réunion générale a eu lieu le 12 avril 2018 où il a été décidé que la façon la plus efficace de s’opposer aux coupes était de les contester légalement en se fondant sur les preuves existantes. Cela dit, tout le monde sait que la patience est de mise étant donné la lenteur de la procédure judiciaire.
Le plus important pour nous était de garantir un grand nombre de recours juridiques. 800 d’entre vous ont fait appel à la décision de couper les salaires et cet appel est maintenant devant le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies, avec une représentation juridique assurée par le Bureau d’aide juridique au personnel. Le Conseil de coordination a aussi décidé de recruter un juriste de grande renommée dans le domaine du droit administratif, dans le but de couvrir tous les aspects de la question. Un nombre similaire de recours a été soumis par les fonctionnaires des institutions spécialisées. Ces recours seront examinés par le Tribunal administratif de l’OIT (TAOIT), qui est l’instance judiciaire pour les fonctionnaires des institutions spécialisées.
Le Tribunal administratif a tenu une audience préliminaire en octobre 2018 et nous sommes satisfaits des détails qui ont été couverts et mis en exergue. Vous pouvez télécharger l’enregistrement de l’audience en cliquant sur ce lien. Si nous gagnons au niveau du Tribunal administratif, il est fort probable, compte tenu de la pratique observée par le passé, que le Secrétaire général fasse appel de la décision auprès du Tribunal d’appel des Nations Unies (TANU) (c’est ce qui s’est d’ailleurs passé l’année dernière lorsque le Tribunal administratif a conclu que certaines réductions opérées sur nos rémunérations étaient illégales). Comme les approches et la jurisprudence du TANU et du TAOIT sont différentes, nous estimons important que le jugement du TAOIT soit rendu avant que le TANU ne se saisisse du dossier.
C’est pourquoi, nous sommes en train de travailler étroitement, de coordonner nos actions et de partager nos connaissances en matière d’argumentation juridique avec les syndicats des institutions spécialisées en vue d’augmenter nos chances de succès.
Nous sommes aussi en train de travailler avec des statisticiens de renommée internationale afin de modifier la méthodologie qui a mené à l’introduction de ces coupes.
Il est certain que le processus prendra du temps et nous vous tiendrons informés de la suite qui sera donnée à ce sujet.