You will recall that during townhall meetings a number of you pointed out that working hours in Geneva are on average 40 minutes longer than in New York. Working hours in Geneva are 8 hours a day while in New York they are 7 hours a day from January to August and 8 hours a day from September to December.
For General Service staff the 8 hour day in Geneva is established by benchmarking to the local labour market. Thus GS hours are benchmarked to Geneva hours and GS pay is benchmarked to Geneva pay.
The current situation for staff in the Professional and above categories is different. P (and above categories) hours are benchmarked to Geneva hours but P (and above categories) pay is benchmarked to New York pay via a cost-of-living adjustment (recently enforced, although we believe incorrectly, by the ICSC).
We have therefore written to the Director-General, Mr. Michael Møller, who together with the Secretary-General has responsibility for this matter, asking that this anomaly be corrected. We believe that according to the principle of equal pay for work of equal value, the working hours of P (and above categories) in Geneva should be aligned with P (and above categories) working hours in New York. Failing that, P (and above categories) salaries in Geneva should be increased to equivalent Swiss salaries (which used to be case until the late 1970s).
We are aware that many colleagues are working beyond office hours. However, this isn’t about calculating the appropriate number of office hours for a particular task, but ensuring basic workplace principles. Further, the problem of excessive hours affects all duty stations and is related to the equally important but separate issue of understaffing.
Some have noted that were P (and above categories) working hours in Geneva to be reduced, they would be different to GS working hours. We don’t see this as an issue, as all staff have a responsibility to discharge the work assigned to them.
Others have noted that working hours are shorter in New York because of commuting times. We have found no evidence of this and believe that UN policy is to pay for work performed not miles commuted.
Some have also pointed out that pushing to reduce working hours for P (and above categories) staff may encourage a flow of jobs out of Geneva. We would argue that on this logic, the fact that Geneva currently has the longest working hours in the system should have meant jobs flooding here from elsewhere, which does not appear to have been the case. Further the jobs most likely to move from Geneva and for which we are fighting against separately, are unfortunately in the GS category and would not be affected by our proposal.
While this proposal will not compensate for the pay cut, for which we are pushing for reforms to the system and are contesting in the tribunals, we do feel that the ICSC’s attention to ensuring pay parity between Geneva and New York should be matched equally by attention from our employer to ensuring working hour parity between the two duty stations.
We will keep you updated as we move forward.
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Durant les réunions générales que nous avions tenues, certains d’entre vous ont fait remarquer que les heures de travail à Genève dépassaient de 40 minutes celles de New York. En effet, les heures de travail à Genève sont de 8 heures alors qu’elles sont de 7 heures à New York de janvier en août et de 8 heures de septembre à décembre.
Pour les agents des services généraux, leurs horaires de travail (8 heures par jour) ainsi que leurs salaires sont alignés avec les conditions de travail qui prévalent sur le marché local.
La situation est différente pour les fonctionnaires de la catégorie P et au-delà, puisque leurs heures de travail sont alignées avec celles du marché local mais leurs salaires avec ceux de New York à travers l’indice d’ajustement de poste (dont le dernier a été introduit par la CFPI sur des bases erronées).
C’est pourquoi nous avons écrit au Directeur général de l’ONUG, Monsieur Michael Moller qui, avec le Secrétaire général, a l’autorité en la matière afin de lui demander de corriger cette anomalie. Nous estimons que selon le principe de salaire égal pour travail égal, les heures de travail à Genève pour les fonctionnaires de la catégorie P et au-delà devraient être alignées avec celles de New York. À défaut, le salaire des fonctionnaires de cette catégorie devrait augmenter pour être équivalent au salaire en Suisse (cela fut le cas jusqu’à la fin des années 70).
Nous sommes conscients que beaucoup de collègues dépassent souvent les heures de travail officielles. Toutefois, la question n’est pas de calculer les heures passées au bureau pour accomplir des tâches précises, mais de garantir le respect des principes de base sur le lieu de travail. De plus, le problème des heures de travail excessives concerne tous les lieux d’affectation et est lié au nombre insuffisant de fonctionnaires, ce qui en soi est un autre problème.
Certains pensent que si les heures de travail des fonctionnaires de la catégorie P et au-delà venaient à être fuites, elles seraient différentes de celles des agents des services généraux. Nous n’y voyons pas de problème puisque chaque fonctionnaire se doit d’exécuter les tâches qui lui sont assignées.
D’autres disent que les heures de travail sont plus réduites à New York à cause du temps passé dans les transports publics. Il n’y a aucune preuve à cela et nous sommes convaincus que l’ONU paie pour le travail exécuté et non pour les kilomètres parcourus lors des déplacements.
Certains pensent que la réduction des heures de travail pour les fonctionnaires de la catégorie P et au-delà la perte de postes à Genève. Si la même logique est suivie, Genève aurait dû accueillir beaucoup plus de postes à cause des heures de travail excessives. De plus, les postes qui vont être délocalisés et ce contre quoi nous sommes en train de lutter séparément sont malheureusement ceux appartenant à la catégorie des agents des services généraux et par conséquent cela n’affecte nullement notre proposition.
Il est certain que cette proposition ne compense pas les coupes salariales. Nous sommes en train de lutter contre ces coupes en poussant pour la réforme du système et à travers les voies juridiques. Nous estimons que les efforts de la CFPI pour assurer l’équivalence des salaires entre Genève et New York devraient être accueillis par des efforts de la part de notre employeur pour garantir l’égalité du temps de travail entre les deux lieux d’affectation.
Nous vous tiendrons informés de toute évolution à ce sujet.