The Coordinating Committee for Staff Unions and Associations (CCISUA), of which your union is a member, recently undertook a staff survey on harassment, discrimination, sexual harassment and abuse of authority (this survey was distinct from the management survey on sexual harassment only).
We are grateful to the respondents for their time and efforts, which will help us fulfill the primary purpose of the survey: to achieve a better understanding of your experiences and concerns, particularly at a time when the relevant policies are under review. On that note, the results will be shared with senior management globally, including the Office of Internal Oversight Services (OIOS) and equivalents, as well as relevant review bodies, working groups and the Secretary-General.
While we are pleased to report that over 6600 of you from across the UN System took the survey – with roughly 60% of female respondents – the preliminary findings of the survey are quite shocking. Nearly half of respondents (44%) believe they were subjected to abuse of authority, 40% were the victim of discrimination and 37% experienced harassment at the UN. Over 15% of staff reported suffering sexual harassment in the workplace.
The survey responses also point to a number of alarming patterns:
· Misconduct is most frequently perpetrated by supervisors (46% in cases of sexual harassment, and over 70% in cases of discrimination, harassment or abuse of authority).
· Less than one fifth of victims of misconduct chose to file a complaint; the two predominant reasons cited by staff were their lack of trust in the system and fear of retaliation.
· Amongst staff who did file a complaint, 20% believe they were retaliated against for having done so.
· Nearly half of investigations took more than one year to complete; staff felt the investigations were conducted in a professional manner in only one third of cases, and were fully satisfied with the outcome in only 10% of cases.
These troubling results point to a veritable crisis in the UN System’s management of misconduct in the workplace. The responses to the survey suggest that staff do not feel treated with respect and dignity, and reveal a serious lack of trust in the system.
This survey serves as an important and credible reality check for the Organization on the experiences of staff across the UN System. We will be using your feedback to better inform our discussions with management on proposed changes to the relevant legislation, in order to better protect, you, the staff – the Organizations most valuable asset.
We will provide further detailed survey results in the coming days.
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Le Comité de coordination des associations et syndicats du personnel international du système des Nations Unies, dont fait partie le Conseil de coordination, a récemment réalisé un sondage sur le harcèlement, la discrimination, le harcèlement sexuel et l’abus d’autorité (ce sondage est distinct de celui réalisé par l’Administration sur le harcèlement sexuel).
Nous remercions ceux d’entre vous qui ont pris le temps de répondre à ce sondage, dont le principal objectif était de nous aider à mieux prendre en compte votre vécu et vos préoccupations, à un moment où la politique de l’Organisation en la matière fait l’objet d’un examen. Les conclusions de ce sondage seront communiquées au Secrétaire général et aux hauts responsables de l’ensemble du système, ainsi qu’au Bureau des services de contrôle interne et à tous les organes de contrôle et groupes de travail concernés.
6600 fonctionnaires de l’ensemble du système, dont 60% de femmes, ont participé à cette enquête. Les premières conclusions sont alarmantes puisqu’elles indiquent qu’environ 44% des sondés estiment avoir été victimes d’abus d’autorité, 40% de discrimination et 37% de harcèlement. Ce taux est de 15% pour ce qui est du harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
Les réponses révèlent certaines tendances préoccupantes, qui se résument comme suit :
· Les conduites prohibées sont très souvent le fait de superviseurs (46% pour le harcèlement sexuel et plus de 70% en ce qui concerne la discrimination, le harcèlement et l’abus de pouvoir) ;
· Moins d’un cinquième des victimes de conduites prohibées osent porter plainte. Le manque de confiance dans le système et la peur des représailles sont les deux principaux obstacles au dépôt d’une plainte ;
· 20% des personnes qui ont porté plainte estiment avoir fait l’objet de représailles ;
· La moitié environ des investigations menées ont mis plus d’un an avant d’être bouclées. Les fonctionnaires estiment que les investigations n’ont été menées de manière professionnelle que dans un tiers des cas, et seulement 10% d’entre eux se déclarent satisfaits de leurs conclusions.
Ces résultats inquiétants révèlent une mauvaise gestion des conduites prohibées sur le lieu du travail. Ils montrent en outre que les fonctionnaires ne se sentent pas traités avec respect et dignité et ne font pas confiance au système.
Pour l’Organisation, ce sondage est un état des lieux fiable et marquant du vécu des fonctionnaires de l’ensemble du système. Ses conclusions seront utilisées dans le cadre des discussions que nous menons avec l’Administration en vue de la modification de la réglementation censée protéger le personnel de l’Organisation, qui est sa plus grande richesse.
Nous vous enverrons prochainement des informations plus détaillées sur les résultats de ce sondage.