You will have seen the letter from the Secretary-General on the current shortage of cash-flow.
This relates to delays by certain member states in paying for budgeted activities to which they had agreed and for which staff have committed time and effort.
We agree with the Secretary-General’s decision to prioritize the payment of salaries – it is the sign of a socially-responsible employer. It is also an opportunity to review certain expenses.
As the Secretary-General outlined in his letter to member states, he has decided to “discontinue events before or after official meeting hours at all headquarters duty stations and during weekends” as well as “postponing conferences and meetings, or seeking ways to reduce related expenses by adjusting services”.
This should also an opportunity for the organisation to reflect on how programmes are executed including the contracting of expensive consultancy firms when expertise exists in-house and the hiring of retirees at the expense of existing paid staff.
At the same time, a temporary cash-flow shortage is not the same as a budget cut. The UN has been through these situations before and in time the cash will return. At that point the UN will be in a position to pay its obligations in full, in certain cases retroactively.
During this period the organisation will expect no less from you in terms of dedication and effort, perhaps even more.
Therefore while the cash-flow crisis may affect the timing of payments, it should not affect what is right and what is wrong.
This is why, as a Staff Council, we will redouble our vigilance to ensure that the situation isn’t abused by managers to undermine the employment security of staff, particularly the most vulnerable.
For the same reason we will continue to advocate for your concerns whether contractual stability, fair and transparent treatment of staff during restructuring exercises, an enabling environment for gender and geographical equality, better parental arrangements, equal leave for temporary staff, better accommodation of disabilities in the workplace, stronger governance at our pension fund and of course equal pay for all staff in Geneva in reversal of the pay cut.
Allow us to take this opportunity to thank you once again for your understanding and support.
Vous aurez vu la lettre du Secrétaire général sur le manque actuel de liquidités.
Il s’agit des retards pris par certains États membres dans le paiement des activités budgétisées pour lesquelles ils avaient donné leur accord et pour lesquelles le personnel a consacré du temps et des efforts.
Nous sommes d’accord avec la décision du Secrétaire général d’accorder la priorité au paiement des salaires – c’est le signe d’un employeur socialement responsable. C’est aussi l’occasion de revoir certaines dépenses.
Comme le Secrétaire général l’a souligné dans sa lettre aux États membres, il a décidé « d’interrompre les évènements avant ou après les heures officielles de réunion dans tous les lieux d’affectation et pendant les week-ends », ainsi que « reporter des conférences et des réunions ou en revoir à la baisse les services à fournir ».
Cela devrait également être l’occasion pour l’organisation de réfléchir sur la meilleure façon de mettre en exécution les programmes, y compris l’engagement de sociétés de conseil coûteuses lorsqu’il existe une expertise en interne, et l’embauche de retraités aux dépens du personnel en place.
En même temps, un manque temporaire de liquidités n’est pas la même chose qu’une réduction budgétaire. L’ONU a déjà été confrontée à de telles situations et, à terme, l’argent reviendra. À ce moment-là, l’ONU sera en mesure de s’acquitter de l’intégralité de ses obligations, dans certains cas rétroactivement.
Pendant cette période, l’Organisation n’en attendra pas moins de vous en termes de dévouement et d’efforts, peut-être même plus.
Par conséquent, même si la crise des flux de trésorerie peut influer sur le calendrier des paiements, elle ne devrait pas affecter ce qui est juste et ce que ne l’est pas.
C’est pourquoi, en tant que Conseil de coordination du personnel, nous redoublerons de vigilance pour veiller à ce que les gestionnaires n’abusent pas de la situation pour compromettre la sécurité d’emploi du personnel, particulièrement les plus vulnérables.
Pour la même raison, nous continuerons à défendre vos préoccupations concernant la stabilité contractuelle, le traitement équitable et transparent du personnel lors des restructurations, un environnement favorable à l’égalité de genre et la répartition géographique, de meilleures dispositions parentales, des congés égaux pour le personnel temporaire, de meilleurs aménagements pour les handicapés sur le lieu de travail, une gouvernance plus forte de notre fonds de pension et bien sûr l’égalité salariale pour tout le personnel à Genève en revirant la réduction des salaires.
Permettez-nous de profiter de cette occasion pour vous remercier encore une fois de votre compréhension et de votre soutien.