As you may be aware, the Council has since 2012 been seeking to establish a crèche at the UN.
To this end it:
- surveyed and held townhalls with parents;
- commissioned a feasibility study to establish an appropriate business model with set a construction cost of 2.2 million CHF and calculated that for a crèche to be sustainable at an 80 percent occupation rate, while meeting Swiss rules on staff-to-child ratios, it would need to charge parents a fee of 2,900 CHF per month per child;
- examined various plots of land that were proposed by UNOG administration;
- studied possible legal frameworks for the crèche that would be compatible with UN rules;
- established a reserve fund for the construction of a crèche, now valued at 1.6 million CHF;
- held discussions with local authorities, the Swiss mission and FIPOI;
- spoken with the staff unions of other international organizations to identify partnership opportunities;
- met with private crèche providers
- examined the possibility of acquiring an existing crèche in the neighbourhood.
It also noted that an unsubsidized private crèche in the neighbourhood charged 2,800 CHF per month, while municipally-financed crèches charged even less and offered discounts for siblings.
Concerned that parents may move their children from the UN crèche to cheaper crèches outside, thereby bringing the occupation rate below the sustainability level of 80 percent, the Council explored avenues to reduce costs. It proposed to the International Civil Service Commission and General Assembly the introduction of subsidies for pre-school care, which was refused. At the same time, it concluded that undertaking the kind of cost-cutting that allowed other unsubsidized private crèches to charge less would create a reputational risk for the UN.
Since then a number of recent developments have made the establishment and sustainability of an unsubsidized crèche on UN grounds more difficult:
- For the crèche to work it would need to be able to accept children from outside the UN system, requiring external access and additional security perimeter measures, increasing costs, according to the estimates received, by up to 600,000 CHF.
- Under the evolving security situation and in light of incidents elsewhere, a UN crèche would be seen as a soft target, requiring a more robust and expensive construction, adding up to 800,000 CHF.
- Local authorities have been making a concerted effort to create further subsidized public crèche places, leading to their reduced support for a UN crèche and further threatening its long-term financial viability.
- The Swiss authorities decided that some additional reserves set aside for the crèche were taxable, thereby reducing the funds available.
- The General Assembly requested the UN to explore making some of its most accessible and easily constructible land available to entities able to pay a rent, in order to mitigate the construction costs of the Palais renovations (SHP). This would be beyond the financial means of the crèche.
- New Swiss zoning rules limited construction possibilities on some other parts of UN land or required the organization of costly architectural competitions.
Considering the financial viability and in light of recent developments, the Council has taken the difficult decision to discontinue the crèche project, while recognizing and thanking all those in the Council and administration who gave their extensive time to it.
However, the Council remains hopeful that with the provision of pre-school care now included in the Secretary-General’s gender strategy and linked to the implementation of the sustainable development goals, the organization and General Assembly will find an opportunity to include a crèche in their Palais renovation plans.
At the same time the Council has noted the importance of complying with international public sector accounting standards and using the provisions that were set aside for the crèche in a manner that would respect established criteria, namely, respecting the staff welfare purposes for which the funds were received, ensuring the long-term income diversification for the financing of staff representation, and requiring only passive oversight.
We thank you for your understanding and will continue to keep you updated.
Comme vous le savez, le Conseil cherche depuis 2012 à créer une crèche à l’ONU.
Pour ce faire, le Conseil :
- a sondé et tenu des assemblées publiques avec les parents;
- a commandé une étude de faisabilité pour établir un modèle économique approprié – avec un coût de construction de 2,2 millions CHF – et a calculé que pour qu’une crèche soit viable sur la durée (avec un taux d’occupation de 80%), tout en respectant les règles suisses en matière de ratio personnel / enfant, il faudrait facturer aux parents 2 900 CHF par mois et par enfant;
- a examiné diverses parcelles de terrain proposées par l’administration de l’ONUG;
- a étudié les cadres juridiques possibles pour la crèche qui seraient compatibles avec les règles de l’ONU;
- a créé un fonds de réserve pour la construction d’une crèche, désormais évalué à 1,6 million de CHF;
- a tenu des discussions avec les autorités locales, la mission suisse et la FIPOI;
- a parlé avec les syndicats du personnel d’autres organisations internationales afin d’identifier des opportunités de partenariat;
- a rencontré des fournisseurs de crèches privés;
- a examiné la possibilité d’acheter une crèche déjà existante dans le quartier.
Il a également noté qu’une crèche privée non subventionnée dans le quartier facturait 2 800 CHF par mois, tout en sachant que les crèches subventionnées facturent encore moins et proposent des réductions aux frères et sœurs.
Préoccupé par le fait que les parents risqueraient de déplacer leurs enfants de la crèche de l’ONU vers des crèches moins chères, ramenant ainsi le taux d’occupation au-dessous du niveau de viabilité de 80%, le Conseil a exploré les moyens de réduire les coûts. Il a proposé à la Commission de la fonction publique internationale et à l’Assemblée générale l’introduction de subventions pour couvrir les frais de la garde préscolaire, ce qui a été refusé. Dans le même temps, il a conclu que le fait d’entreprendre le genre de réduction des coûts qui permettait à d’autres crèches privées non subventionnées de facturer moins créerait un risque pour la réputation de l’ONU.
Depuis lors, un certain nombre de développements récents ont rendu plus difficile l’établissement et la pérennité d’une crèche non subventionnée sur le terrain de l’ONU :
- pour que la crèche fonctionne, elle devrait pouvoir accueillir des enfants de l’extérieur du système des Nations Unies, nécessitant un accès externe et des mesures de sécurité supplémentaires, ce qui augmenterait les coûts, jusqu’à 600 000 CHF selon les estimations reçues.
- face à une situation sécuritaire en évolution et à la lumière d’incidents survenus ailleurs, une crèche de l’ONU serait considérée comme une cible facile, nécessitant une construction plus robuste et plus coûteuse d’un montant de 800 000 CHF.
- les autorités locales ont déployé des efforts concertés pour créer de nouvelles places publiques subventionnées dans les crèches, ce qui a diminuer leur soutien à la création d’une crèche des Nations Unies et a menacé davantage la viabilité financière du projet à long terme.
- les autorités suisses ont décidé que certaines réserves supplémentaires réservées à la crèche étaient taxables, réduisant ainsi les fonds disponibles.
- l’Assemblée générale a demandé à l’ONU d’explorer la possibilité de mettre certaines de ses terres les plus accessibles et facilement constructibles à la disposition d’entités pouvant payer un loyer, afin d’atténuer les coûts des rénovations du Palais (SHP). Cela entrainerait un dépassement des moyens financiers alloués au projet de la crèche.
- de nouvelles règles de zonage suisses limitent les possibilités de construction sur d’autres parties du territoire de l’ONU ou exigent l’organisation de compétitions architecturales coûteuses.
Compte tenu de la viabilité financière et à la lumière des récents développements, le Conseil a pris la décision de mettre fin au projet de la crèche, tout en reconnaissant et en remerciant tous ceux au Conseil et à l’Administration qui y ont consacré beaucoup de temps.
Cependant, le Conseil reste optimiste au regard du fait que les frais de garde préscolaire sont désormais inclus dans la stratégie du Secrétaire général en matière de genre et sont liés à la réalisation des objectifs de développement durable, et que l’Organisation et l’Assemblée générale auront l’occasion d’inclure une crèche dans leurs plans de rénovation du Palais.
Dans le même temps, le Conseil a noté l’importance de se conformer aux normes comptables internationales du secteur public et d’utiliser les crédits réservés à la crèche de manière à respecter les critères établis à savoir, respecter les objectifs de bien-être du personnel pour lesquels les fonds ont été reçus, assurer la diversification des revenus à long terme pour le financement de la représentation du personnel et demander seulement un contrôle passif.
Nous vous remercions pour votre compréhension et continuerons à vous tenir au courant de toute nouveauté en la matière.